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Swiss cup à la Vallée de Joux

Avec trois coureurs combiers

Plus exactement au Brassus, aux Grandes Roches, sur la piste homologuée FIS des Jeux Olympiques de la Jeunesse, où 150 athlètes ont pu courir samedi et dimanche derniers. Une organisation signée Vallée de Joux Nordic Events avec le Ski Club Vallée de Joux, rompus à l’exercice suite aux OPA Games et aux JOJ de l’an passé.

Rares sont les courses de ski de fond organisées cette année en Suisse. Pandémie oblige, la compétition du week-end dernier a dû limiter la participation à 150 athlètes, qui devaient tous avoir un certain niveau de points FIS pour pouvoir courir.

Sur le tard

Sur le communiqué de presse, on pouvait lire que la compétition était organisée «au pied levé». «Il manquait un organisateur à Swiss Ski, raconte Dominique Rochat, président du Ski Club Vallée de Joux, on nous a contactés début janvier en nous demandant si on était intéressés et bien-sûr on a dit oui! On se connaît déjà, ils ont vu notre travail avec Vallée de Joux Nordic Events pour les OPA Games et pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse et nous ont fait confiance.» Cédric Paillard, directeur de l’Office du Tourisme enchaîne «On a appris à être très réactifs! On n’aurait rien pu faire sans le concours des hôteliers, qui ont répondu présent, alors on a dit oui.»

Pandémie

«A cause de la situation sanitaire, on a dû appliquer un protocole très strict, explique Dominique Rochat, pas de spectateurs donc moins d’infrastructures, pas de parking, pas de transports, pas de buvettes, moins de sécurité… et finalement c’était un peu plus facile à organiser. Le côté difficile était de mettre en place des garde-fous: on devait faire très attention à ce qu’il n’y ait pas de rassemblements, que les bénévoles ou la presse aillent se mélanger aux athlètes par exemple, la répartition des populations sur le site n’a pas été évidente pour éviter au maximum les contacts. Le tout agrémenté d’un protocole covid très strict avec identification de toute personne accédant au site: on pouvait savoir qui entrait ou sortait du site, et à quelle heure. Bien sûr masque obligatoire pour tout le monde.»

La Vallée de Joux sur la carte du ski de fond

«Il y a une petite quinzaine de pistes homologuées en Suisse, explique Cédric Paillard, on a la chance d’en avoir une et l’idée est d’accueillir de telles compétitions! Alors on saisit les occasions de se placer auprès de Swiss Ski et de mettre la Vallée de Joux sur la carte du ski de fond en Suisse. Comme pour les JOJ l’an passé, où la neige n’était pas tombée en abondance au moment de la compétition, mais il en restait suffisamment aux Grandes Roches. La piste monte côté Risoux au lieu de descendre côté Thomassette, avec des boucles un peu plus courtes. Mais il n’y a eu aucune neige apportée! Toutes les compétitions se sont déroulées normalement, on a juste inversé les départs, on a fait partir les hommes le matin et les femmes l’après-midi, la neige était trop dure le matin. Le dimanche les coureurs du skating devaient partir en mass-start mais comme on a dû changer la piste, elle n’était plus assez large pour permettre un départ en masse, alors ils sont partis toutes les 30 secondes.»

Trois coureurs combiers

«Le niveau était relevé et la piste exigeante» dira-t-on sur-place. Cela n’a pas effrayé trois jeunes fondeurs combiers: Lilou Freiholz, Romain Golay et Kevin Berney. Tous ont couru en U20 et se sont placés sur leurs courses respectives. On gage qu’on entendra parler de ces trois membres du Ski Club Vallée de Joux dans un futur proche, un grand bravo à eux! Le sable tombé samedi n’a eu aucune influence sur la compétition, les athlètes sont repartis ravis «Il n’y a pas eu de courses organisées cette année, alors ils prennent toutes les occasions qui se présentent» explique Dominique Rochat. Une compétition suisse certes, mais également internationale «On a eu un Brésilien et un Argentin, dit Cédric Paillard, ainsi qu’une délégation française, mais celle-ci s’est retrouvée réduite à cause des nouvelles directives tombées trois jours avant, il n’y a eu que les fondeurs du cadre national qui ont été autorisés à passer la frontière.»

«Certains fondeurs vont participer aux Mondiaux d’Oberstdorf en Allemagne du 23 février au 7 mars, c’est dire si la compétition du Brassus du weekend dernier est importante!» conclut Dominique Rochat.